1811-1872

Issu d'une famille aisée et cultivée, Théophile Gautier se destine tout d'abord à la peinture. Mais son ami, Gérard de Nerval, le présente à Victor Hugo, dont il devient un grand admirateur. C'est une révélation qui le pousse vers la littérature.

En 1830, son père est ruiné, et cela le contraint à gagner sa vie. Il devient journaliste, ô combien prolifique puisqu'il écrira quelques 1200 articles ! Honoré de Balzac lui propose de contribuer au journal La chronique de Paris : il y publie des nouvelles comme La morte amoureuse, La chaîne d'or et des critiques d'art.

Il publie entre autres huit romans, dont Le capitaine Fracasse et Le roman de la momie, qui sont de grands succès, des nouvelles (dont il maîtrise très bien le genre fantastique), mais aussi des récits de voyages.

Pour la belle ballerine Carlotta Grisi, qu'il aime passionnément, il écrit le livret du ballet Giselle, un des plus joués au monde encore aujourd'hui.

Il fut nommé en 1842 chevalier de la Légion d'honneur, pour son remarquable rapport dans le cadre de la commission chargée de l'examen des projets pour le tombeau de Napoléon.

C'est aussi un poète émérite, reconnu par ces pairs, à tel point que Charles Baudelaire, en 1857, lui dédie ses Fleurs du mal :